Introduction

Institution d’enseignement et de recherche de premier plan au niveau international, l’UNIL compte près de 5’000 collaboratrices et collaborateurs et 17’000 étudiant·es, réparti·es entre le campus de Dorigny, et les sites du CHUV, d’Epalinges et de Sion. En tant qu’employeur, elle encourage l’excellence, la reconnaissance des personnes et la responsabilité.

Présentation

L’Institut de géographie et durabilité (IGD) met au concours un poste de Doctorant·e FNS - Extinctions alpines : implications socio-culturelles, écologiques et territoriales de la baisse des galliformes de montagne, dans le cadre du projet Extinctions. Vivre avec les disparitions d’entités autres qu’humaines dans les Alpes financé par le Fonds National Suisse de la recherche scientifique – FNS.

L’IGD rassemble environ 130 membres qui travaillent dans les champs de la géographie et de la durabilité en associant les sciences humaines et les sciences naturelles. Avec 27 professeur·es et MERs et plus de 60 doctorant·es et post-doctorant·es l’IGD offre un environnement international, interdisciplinaire, stimulant et propice à une recherche de haut niveau. Il accueille régulièrement des conférences et chercheur·ses de renom, provenant du monde entier.

Informations liées au poste

Entrée en fonction : 01.03.2025 (ou à convenir)

Durée du contrat : 4 ans

Taux d'activité : 100%

Lieu de travail : Université de Lausanne, Institut de géographie et durabilité, UNIL site de Sion à Bramois (VS), Suisse

Vos activités

La personne recrutée participera au projet de recherche susmentionné. Elle contribuera à la réalisation des différentes tâches de la recherche ainsi qu’à des tâches d’organisation du projet. Dans ce cadre, elle réalisera une thèse de doctorat sous la direction de Laine Chanteloup (UNIL-IGD-CIRM) sur le sujet suivant :

Les espèces galliformes qui peuplent les Alpes, tétras-lyre (Tetrao tetrix), perdrix des neiges (Lagopus mutus), perdrix bartavelle (Alectoris graeca saxatilis) et gélinotte des bois (Bonasa bonasia), font face à un déclin ces dernières décennies. L’UICN les classe sur sa Liste rouge comme espèces « quasi menacées » c’est-à-dire « proches du seuil des espèces menacées ou qui pourraient être menacées si des mesures de conservation spécifiques n’étaient pas prises ». Toutefois, l’évaluation de l’UICN se fait au niveau national et les différences locales ne sont pas prises en compte, alors même que la présence de ces oiseaux à une forte variabilité selon les terrains. Les causes anthropiques de raréfaction et de dégradation des habitats des galliformes de montagne ne semblent pas s’enrayer, alors que la chasse de ces espèces connaît un fort recul, voire une disparition (tout comme les chiens accompagnant ces chasses). Avec la disparition progressive de ces oiseaux, différentes expériences de nature semblent donc également disparaitre. Les processus d’extinction liés à la baisse des effectifs de ces oiseaux incluent la disparition ou la redéfinition de certaines représentations, de savoirs/ savoir-faire et d’expériences communes.

A partir de cette étude de cas autour des galliformes de montagne, le doctorat vise à éclairer les processus d’extinction, leur médiatisation et institutionnalisation, ainsi que les enjeux plus politiques qui les accompagnent, en termes de rapports de pouvoir, de conflictualité et d’inégalités. L’extinction, d’abord adoptée pour rendre compte de la disparition d’espèces vivantes en biologie de la conservation à des fins de politiques et d’actions de préservation de la biodiversité (Mitchell, 2016 ; Delord, 2010), est aujourd’hui devenue l’objet d’un nouveau champ de savoirs encore en construction : les extinction studies. Ce champ d’étude vise, par une « approche contextuelle », à comprendre chaque « histoire d'extinction » et leurs implications socio-culturelles, écologiques et territoriales.

Parallèlement à la thèse réalisée dans le cadre de ce poste, un chargé de recherche travaillera sur une étude de cas tournée vers les glaciers. Les deux personnes seront amenées à collaborer étroitement tout au long du projet afin de croiser les études de cas. Un·e post-doctorant·e sera également amené·e à rejoindre l’équipe en soutien au travail plus historique à mener sur les différentes études de cas.

Votre profil

- Être titulaire d’un master en sciences sociales ou humaines (géographie, sociologie, anthropologie, sciences politiques, aménagement, etc.). Des connaissances sur les milieux de montagne sont souhaitées ;

- Manifester un fort intérêt pour la géographie animale et se montrer curieux à l’égard des pratiques de chasse notamment ;

- Avoir un goût pour la recherche (de la théorie à l’enquête) et pour la conceptualisation ;

- Posséder de bonnes connaissances en méthodes d’enquête qualitative ;

- Faire preuve de qualités relationnelles ainsi que de capacités d’initiative et d’une grande autonomie ;

- A minima maitrise passive du français (langue d’échange dans le projet), bonnes connaissances en anglais (oral et écrit) ; Autres langues alpines appréciées

- Capacités de collaboration dans une équipe de recherche.

Vos avantages

L’IGD offre un environnement stimulant et une culture propice au développement d’une carrière de chercheur·se. Les membres de l’IGD s’inscrivent dans les réseaux internationaux de la recherche. Le traitement salarial se fait selon le barème du Fonds National Suisse de la recherche scientifique (FNS) ( www.snf.ch ).

Votre dossier de candidature

Délai de postulation : 10.01.2025

Les personnes intéressées sont priées de nous faire parvenir les documents suivants – en format PDF – via le système en ligne de l’Université de Lausanne :

- Lettre de motivation ;

- Curriculum vitae complet ;

- Copie des diplômes universitaires obtenus (avec compléments aux études ou relevés de notes) ;

- Mémoire de master ;

- Coordonnées de deux personnes pouvant fournir des références.

Seuls les dossiers de candidature transmis via le système en ligne seront pris en considération.

Pour tout renseignement complémentaire

Prof. Assistante Laine Chanteloup : E-Mail schreiben

Remarques

L’UNIL s’engage :

•    Pour l’égalité, la diversité et l’inclusion au sein de sa communauté ;
•    À garantir un environnement ouvert, respectueux et propice à l’épanouissement ;
•    À offrir des conditions de travail favorables à la conciliation des différentes sphères de vie ;
•    À soutenir la relève scientifique.

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