Fun facts | Articles pour se détendre

Montre-moi ta poignée de main, je te dirai qui tu es

La première impression compte beaucoup, mais elle ne s’arrête pas à l’apparence. La poignée de main joue, elle aussi, un rôle important. Ce qui, au Moyen-âge, était une preuve de ses bonnes intentions, reste aujourd’hui un symbole et un geste forts. Les agriculteurs se serrent la main lorsqu’ils scellent une vente de bétail et les hommes politiques en font tout autant. Il existe mille et une façons de se serrer la main ; en voici le top 5 :

Le brise-os

Le Goliath des serreurs de main. Si vous tombez sur lui, vous pouvez déjà vous attendre à ce que vos phalanges vous fassent souffrir. Il vous enveloppe la main toute entière et presse si fort que votre visage prend la même expression que lorsque vous coupez des oignons : vos yeux brûlent légèrement et vous savez que vous serez hors jeu les quelques instants qui suivront.

Le doucereux

Avec lui, la poignée de main ressemble plus au pétrissage d’une pâte : que vous pressiez fort ou non, vous trouverez toujours un soupçon de résistance. Cette sensation s’accompagne d’un petit goût doux-amer. En effet, vous ne savez jamais si la personne vous serre réellement la main ou si elle veut simplement prendre votre pouls.

Le transpirant

Aussi humide que le ciel irlandais et aussi agréable que le fait de revêtir des habits mouillés, mais malheureusement difficile à éviter en cas de nervosité. Un remède ? C’est de la publicité mensongère. La seule mesure préventive consiste à s’essuyer les mains en vitesse sur son pantalon dans un geste encore plus nerveux. Cette solution devrait suffire. Plus ou moins.

Le rugueux

Rude et dur. En serrant cette main, vous comprendrez ce à quoi ressemblent plusieurs jours de désherbage. Ce n’est pas là la main d’un employé de bureau, mais d’un vrai travailleur. Cette paume a perdu toute sensation. L’avantage, c’est qu’elle ne sentira pas la moiteur de votre propre main. La corne est trop épaisse.

L’agitateur

Pour lui, ce n’est pas tant serrer la main qui compte, mais plutôt l’agiter dans tous les sens possibles. Si vous avez l’impression de travailler avec un marteau-piqueur, lui n’y voit rien d’inhabituel. Et ne vous inquiétez pas, avec lui, vous ne resterez jamais sur votre faim : pas question de compter deux secondes entières, non. Vos mains resteront collées pendant une bonne minute.

Et pour tous ceux qui préfèrent que la poignée de main soit aussi brève que possible : un peu de crème et en un tour de bras, votre main retrouve sa liberté. Ô douce Liberté.

Et pour les autres, qui trouvent le coup de la crème pour les mains stupide, vous trouverez dans cet article des conseils sur la bonne façon de se serrer la main.