J'ai d'abord trouvé le premier entretien positif. Il s'est déroulé virtuellement et a duré 45 minutes. J'ai été invité à un deuxième entretien d'une durée d'une heure et demie. Il s'agissait de 4 personnes, dont 3 de la direction.
Comme je travaille depuis des années dans les RH, je m'attends à ce qu'un deuxième entretien avec 4 personnes implique un échange, un tour d'horizon et une visite du lieu de travail.
Au lieu de cela, une salle de réunion triste m'attendait, dans laquelle j'étais entouré des personnes concernées et où je me sentais déjà à l'étroit dès le début. Une atmosphère sèche, froide et tendue a régné tout au long de la réunion. Au début, on ne m'a pas offert d'eau, il n'y a pas eu de petit "small talk" pour détendre l'atmosphère ; assez rapidement, les questions et le "forage" ont commencé. Aucune place n'a été laissée à l'échange ; il s'agissait uniquement de me poser des questions. Certaines questions étaient extrêmement indélicates, voire totalement inutiles, et visaient manifestement à me déstabiliser. Pendant tout ce temps, je me suis sentie extrêmement mal à l'aise et, vers la fin, épuisée. J'avais l'impression d'être dans un interrogatoire de police, avec des questions d'experts qui ressemblaient à un examen oral.
Je recrute moi-même depuis de nombreuses années et c'était de loin la pire expérience d'un processus de recrutement. C'est très dommage, car la vision de GWF AG est en soi très passionnante.
Conclusion : quand on mène de tels entretiens, il ne faut pas s'étonner de la pénurie de personnel qualifié dans sa propre entreprise. Finalement, le processus de recrutement est aussi la carte de visite de l'entreprise pour les candidats.